Vous avez dit ETI ?

Les ETI ? Vous connaissez ? Pas forcément… Et pourtant sur le terrain emploi, ces Entreprises de taille intérmédiaire offrent de vraies opportunités sur tout le territoire aux jeunes talents.

Vous avez dit ETI ?

Au fait, c’est quoi une ETI ?

Il faut reconnaître que l’on ne pense pas spontanément aux Entreprises de taille intermédiaire (ETI), quand on se lance dans la vie active ! Des catégories d’entreprise mieux identifiées comme les TPE, PME, les start-up ou les grandes entreprises viennent plus facilement à l’esprit.

Un vrai paradoxe. Car si ces entreprises, qui réunissent de 250 à 5 000 salariés sont discrètes, elles restent très pourvoyeuses en emplois : « Les ETI emploient plus de 3,4 millions de personnes en France, soit environ 25 % de l’emploi salarié. 40 % de leurs effectifs se trouvent dans le secteur de l’industrie », précise Frédéric Coirier, co-président du METI (Mouvement des entreprises intermédiaires) et du groupe Poujoulat.

Le meilleur des deux mondes

Rejoindre une ETI, c’est l’opportunité de travailler sur des projets d’envergure et à des postes qui n’ont rien à envier à ceux de grandes entreprises. « Comme dans les grands groupes, nous offrons de vraies perspectives de carrière et des postes attractifs. Au sein de structures stables, nous favorisons les mobilités professionnelles, nous nous développons à l’international, investissons dans la R&D et sommes très engagés en termes de RSE, remarque Frédéric Coirier. Comme les PME et les TPE, les ETI sont des entreprises à taille humaine prônant des valeurs de proximité. »

Une grande diversité de métiers

Dans ces entreprises dynamiques et innovantes, vous pourrez évoluer dans un spectre très large de métiers : production, maintenance, logistique, ingénierie, commerce, marketing digital, finance, recherche & développement, études… « Malgré la conjoncture difficile, l’avenir s’annonce riche en opportunités en matière d’emploi. Les ETI vont continuer à se développer, à investir et à innover sur les territoires. Dans nombreux secteurs, la transformation digitale s’intègre dans toutes les composantes de l’entreprise : e-commerce, conception assistée, simulation, dématérialisation des process… »

Championnes des territoires…

La qualité de vie est un critère important pour vous dans le choix d’un travail ? Là aussi, les ETI ont des atouts pour vous séduire ! Ces « championnes des territoires » disposent d’un fort ancrage régional. C’est le cas par exemple dans les régions Pays de la Loire, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Bretagne, Hauts-de-France ou Auvergne-Rhône-Alpes.

75 %* des centres de production des ETI sont d’ailleurs situés dans des villes moyennes ou en zone rurale. Exit les grands buildings ! Dans les entreprises de taille intérmédiaire, vous travaillerez dans des sites qui dépassent rarement les 100 ou 150 personnes*.

« Dans les ETI, l’avenir s’annonce riche en opportunités en matière d’emploi. »

… et de l’export

Les profils avec des compétences en commerce international sont particulièrement bienvenus dans les ETI. Représentant à elles seules le tiers des exportations françaises*, ces entreprises sont des ambassadrices du « made in France » en Europe et dans le monde : « Parmi les ETI, on compte au moins 500 leaders européens ou mondiaux sur leur marché. On peut penser à des marques comme Sisley, Caudalie ou Clarins dans les cosmétiques, Fleury-Michon ou Sodebo, dans l’agro-alimentaire ou encore à mon groupe Poujoulat, dans l’univers des conduits de cheminée et des sorties de toit métalliques. », précise Frédéric Coirier.

Comment postuler ?

Job-boards, réseaux sociaux professionnels, pages carrière des entreprises, candidatures spontanées, salons pour l’emploi en région… les ETI utilisent tous les canaux pour recruter, avec la volonté forte de s’ouvrir à des talents venant de tous les horizons.

En lien avec Pole emploi, certains acteurs ont d’ailleurs recours à la Méthode de Recrutement par Simulation (MRS), pour recruter à des postes en production, afin d’évaluer les habilités des candidats sans CV.

L’apprentissage, un passeport pour l’emploi

Les ETI misent aussi sur l’apprentissage : « Le nombre d’apprentis qui atteint les 5 % a doublé ces dernières années. Certaines ETI ont développé leurs propres Centres de Formation des Apprentis intégrés (CFA), ajoute Frédéric Coirier. Cela leur permet de former le personnel de production, mais aussi de faciliter l’accueil de personnes en reconversion, venant d’autres secteurs comme l’hôtellerie-restauration par exemple. »