Les profils atypiques ont aussi du talent ! Témoignage du groupe LCL

Avec plus de 1000 recrutements réalisés chaque année en France, le groupe LCL est à la recherche de nouveaux talents. Loin des clichés du secteur bancaire, les agences semblent aujourd’hui se réinventer. Pour ce faire, elles misent sur des profils pluriels, à l’image de leurs clients et valorisent les compétences bien plus que le bagage académique. Pour en parler, Régis Abgrall, directeur du réseau banque de détail de LCL Méditerranée.

De manière générale, quel est votre volume de recrutement annuel ?

Au total, nous recrutons chaque année entre 80 et 100 personnes. Ces embauches concernent principalement trois types de postes. Les métiers d’accueil en agence, les conseillers particuliers et les conseillers spécialisés. Les conseillers spécialisés sont des conseillers clientèle qui gèrent des portefeuilles de clients professionnels et de clients particuliers aux revenus plus élevés.

Comment vous faites-vous accompagner ? Faites-vous appel aux équipes de Pôle emploi ?

Nous travaillons en lien étroit avec Pôle emploi, notamment pour des recrutements spécifiques. A titre d’exemple, nous avons récemment recruté, grâce à Pôle emploi, un profil sénior en CDD pour le remplacement d’un congé maternité. Il s’agissait d’un poste d’accueil dans l’une de nos agences à Marseille. Notre choix s’est porté sur une personne qui ne venait pas du tout du secteur bancaire, mais qui avait l’habitude d’être en contact avec les clients. Nous faisons par ailleurs appel à Pôle emploi pour les recrutements au sein des zones difficiles à couvrir, c’est à dire des territoires éloignés des centres urbains où les profils sont moins nombreux et moins variés.

Quels types de profils recrutez-vous ?

Sur les 80 à 100 personnes que nous recrutons chaque année, 30 à 50 sont recrutés en alternance après un Bac + 2 à Bac + 4. Selon leur profil, ils débutent leur carrière à des postes de conseiller d’accueil, ou directement comme conseillers clientèle. Pour les nouveaux conseillers, ce sont souvent des BAC + 3 ou BAC + 4 que nous recrutons. Enfin, nous recrutons également des profils plus expérimentés de personnes avec plusieurs expériences professionnelles significatives. Certains viennent même de secteurs très différents du secteur bancaire.

Vous avez recruté des jeunes décrocheurs avec l’APELS (l'Agence pour l'Education par le Sport). Qu’est-ce qui vous intéresse dans ces profils peu ou pas diplômés ?

J’ai rencontré le président fondateur de l’APELS il y a 5 ans, à la fondation LCL. A l’époque, nous avions déjà la volonté de faire évoluer les profils de nos collaborateurs. Au-delà d’une stratégie RSE, notre conviction est d’avoir des profils plus variés, à l’image des clients que nous servons. L’APELS fait un travail important de remobilisation de ces jeunes qui sont en situation de décrochage scolaire. Le sport véhicule des valeurs fortes de leadership ; mais également d’esprit d’équipe. Des compétences aujourd’hui essentielles en entreprise.

Comment évoluent-ils au sein de vos agences ?

Chaque année, ce sont environ dix jeunes issus d’un accompagnement par l’APELS qui rejoignent LCL Méditerranée. Parmi eux, même si ceci évolue d’une année sur l’autre, nous enregistrons près de 50 % de recrutements en CDI. Durant plusieurs mois, ils bénéficient d’une formation dans nos agences. Nous avons mis en place un système de parrainage : chaque jeune est parrainé par un collaborateur LCL. Celui-ci ne travaille pas dans la même agence que lui et n’a pas de lien hiérarchique avec lui. Son rôle est d’être son conseiller et son confident tout au long de sa formation ! Je constate que nous recevons plus de candidatures de parrainages que le nombre de jeunes à parrainer. C’est dire l’intérêt de nos collaborateurs pour accompagner les jeunes recrues, quel que soit leur parcours !

Quels conseils donneriez-vous à des recruteurs qui hésitent à miser sur ces profils atypiques ?

Faire confiance aux jeunes de l’APELS ne s’apparente en aucun cas à une opération de mécénat. Ces recrutements ont un impact positif à la fois sur nos collaborateurs, mais également sur nos clients. L’apport de ces jeunes en interne, notamment en termes de culture d’entreprise est très important. C’est donc un échange gagnant-gagnant, mais qui ne peut se réaliser que si nous nous engageons sur le long terme. C’est la raison pour laquelle, chaque année, nous renouvelons notre partenariat avec l’APELS.

Partenaire de nombreuses associations engagées localement, Pôle emploi vient de signer une convention de partenariat avec l’APELS.
En lien constant avec les missions locales et les associations, vos Conseillers Entreprise vous accompagnent. Ces recrutements sont très souvent éligibles aux aides du plan #1jeune#solution.
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