4 bonnes raisons de travailler dans l'immobilier

L'immobilier est un secteur fortement pourvoyeur d’emplois en France. Il rassemble aujourd'hui plus de 240 000 salariés. Les opportunités sont donc nombreuses au sein du secteur immobilier. Voici au moins 4 bonnes raisons d'exercer un métier dans le secteur.

1. Le secteur immobilier continue de recruter

L'immobilier est et restera vraisemblablement un secteur qui recrute. La construction de logements constitue bien sûr une étape essentielle, qui fait appel à de nombreuses compétences techniques et juridiques. Mais il ne s’agit pas de la seule, loin de là ! Il faut aussi assurer les autres étapes de la chaîne : prospection, vente et gestion. On peut ainsi diviser le secteur immobilier en trois grands domaines d’activités :

  • La production et la promotion : où interviennent prospecteurs fonciers, chargés de développement immobilier, constructeurs, architectes, promoteurs, lotisseurs…
  • La transaction : où interviennent négociateurs, agents immobilier, mandataires spécialisés, diagnostiqueurs, experts immobiliers…
  • La gestion des biens : où interviennent gestionnaires de patrimoine ou de parc locatif, administrateurs de biens, syndics de copropriété…
Les professionnels concernés exercent le plus souvent leur métier au sein d’agences immobilières, de cabinets d’administration de biens, de sociétés de construction et de promotion, ou de directions immobilières de grandes entreprises. Passons en revue les diverses qualités qui peuvent être mises à profit dans le secteur, à travers différents métiers.

2. Vous avez le sens de la négociation

Le promoteur immobilier
Au commencement intervient le promoteur immobilier, aussi appelé monteur d’affaires immobilières. Son activité consiste à rechercher et acheter des terrains vagues ou viabilisés, à financer la construction, à suivre les opérations en qualité de maître d’ouvrage, et à commercialiser le produit résultant. Véritable chef d’orchestre, il fait appel à des intervenants très divers : architectes, géomètres, bureaux d’études, notaires, banquiers, etc., ce qui exige rigueur, réactivité et connaissances techniques. Une bonne résistance au stress est aussi requise, car les enjeux financiers sont importants. Pour accéder à ce métier, une double formation en droit immobilier et finance (bac +5) est demandée.
L’aménageur lotisseur accompagne souvent le promoteur immobilier. Chargé de diviser en parcelles constructibles les lots, il doit connaître les contraintes urbanistiques, techniques et environnementales. Il prend en charge les aspects administratifs et supervise la création des réseaux d’eau et d’électricité.

L’agent immobilier
Acteur central des transactions immobilières, il vend et loue les biens immobiliers (appartements, maisons ou locaux commerciaux). Vous devez donc être enclin à développer votre sens commercial, mais toujours en lien avec un regard professionnel, au sens de l'expertise sur le secteur immobilier que vous devrez développer. Au-delà de la signature de contrats, vous mènerez des activités de prospection et d'évaluation des prix, de publicité et d'organisation des visites. En cas de proposition ferme, il négocie la vente ou la location entre les deux parties. Il assiste le propriétaire et l'acquéreur ou le locataire dans leurs démarches administratives et financières. Autant de tâches qui nécessitent d'avoir le sens du dialogue et du compromis avec les différents clients et parties des contrats conclus, qu'il s'agisse de propriétaires, d'acheteurs ou de locataires.

L’agent immobilier doit aussi savoir négocier et faire preuve de diplomatie pour vendre vite et au meilleur prix. Pour accéder à ce métier, il faut avoir obtenu soit un bac +3 dans le domaine commercial, économique ou juridique, soit un bac +2 spécialisé dans le domaine immobilier. Pour accéder à un poste à responsabilités, un bac + 5 est souhaitable.
Le négociateur immobilier peut remplacer l’agent immobilier sur la plupart des tâches : prospection, évaluation, négociation. Il n’a pas besoin de carte professionnelle (contrairement à l’agent immobilier, qui a le droit d’ouvrir sa propre agence), mais d’une simple habilitation. Il peut exercer en tant qu’indépendant, salarié ou VRP.

3. Vous êtes à l'aise avec l'écriture et le droit

L'immobilier est également composé de métiers donnant la part belle à la gestion et à l'expertise.Le logement (ou encore le local commercial) n'est certainement pas un bien comme les autres. Son usage répond à un besoin fondamental, et au-delà de la fonction commerciale de l'agent immobilier, son activité de gestion immobilière nécessite souvent des qualités de rigueur et de déontologie. Il repose donc sur une bonne capacité à comprendre le droit et à l'appliquer de manière adaptée.
Aussi, autour du métier d'agent immobilier, il existe d'autres métiers qui sont spécialisés dans la gestion de différents aspects de la vie du patrimoine immobilier. Ces métiers nécessitent alors des compétences tant techniques que relationnelles.

Ainsi, le syndic de copropriété a pour mission de gérer les parties communes et les équipements collectifs (ascenseur, chauffage, hall d’entrée, etc.) des biens immobiliers en partage. Ce métier exige de la rigueur et un sens des responsabilités élevé – car le bon fonctionnement de la copropriété repose sur ses épaules. Le syndic doit aussi faire preuve de résistance au stress et de diplomatie car il affronte de nombreux conflits : désaccords entre copropriétaires concernant les travaux à effectuer, les prestataires d’entretien à choisir, etc. Il est possible de devenir syndic de copropriété à partir de bac +2 avec un diplôme approprié : BTS professions immobilières ou DEUST professions immobilières, par exemple. Toutefois, pour les postes plus complexes, un diplôme de type Master est conseillé.

Autre métier important, l’expert immobilier a pour mission de déterminer précisément la valeur des biens immobiliers à vendre ou à louer. Il délivre une expertise immobilière, qui engage sa responsabilité, donnant un avis économique et/ou technique dans un rapport officiel, pour protéger et éclairer son client dans le cas d’une procédure ou d’un litige.
La valeur du bien s'estime en croisant de multiples critères : superficie, architecture, matériaux de construction, état général, situation et état des risques naturels, analyse des diagnostics, état du marché...Le diagnostiqueur technique est l’allié naturel de l’expert immobilier. Il lui apporte des connaissances propres à sa spécialité : repérage d’amiante, risque d’exposition au plomb, diagnostic gaz, etc. Son expertise théorique et technique est validée par une certification reconnue par le Comité Français d'Accréditation (COFRAC).
En revanche, la profession d’expert immobilier n’est pas réglementée. Les associations et organisations professionnelles, dont la Chambres des Experts Immobiliers de France FNAIM, ont cependant proposé des codes de bonnes pratiques et plaident en faveur d’un statut reconnu d’expert en évaluation immobilière.

LE POINT SUR LES FORMATIONS

Le secteur immobilier recrute à partir de bac +2 : le BTS professions immobilières et le DEUST professions immobilières sont appréciés des employeurs, qui recrutent beaucoup de jeunes en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Pour accéder à des responsabilités plus importantes, un Master est souvent requis. Citons notamment :


Pour en savoir plus : La Fondation Palladio pour la formation, la recherche et le rayonnement de l’industrie immobilière propose une liste de formations en immobilier.

4. Vous serez au cœur d'un secteur en pleine mutation

Depuis le 2 janvier 1970, la « Loi Hoguet » encadre les activités des agents immobiliers, des mandataires en vente de fonds de commerce et des administrateurs de biens (gérants d'immeubles et syndics de copropriété). Pour exercer ces professions, il est nécessaire de posséder une carte professionnelle, accessible par diplôme et/ou par validation de l’expérience. Pour apporter plus de crédibilité à la profession d’expert immobilier, qui pour l’instant n’est pas réglementée, les organisations professionnelles plaident en faveur d’une certification reconnue au niveau national. Au niveau européen, il existe, depuis plusieurs années, la certification REV (Recognised European Valuer), qui reconnaît la compétence et le sérieux des experts. Elle est attribuée individuellement sur présentation d'un dossier.

En assurant ainsi la reconnaissance de leur expertise, les professionnels du secteur immobilier veulent bien sûr consolider leur avenir. Ils doivent maintenant affronter un nouveau défi en s’adaptant à la révolution numérique : avec internet, les « agences en ligne » représentent une nouvelle concurrence. Pour valoriser leur métier, les acteurs de l’immobilier doivent se renouveler. De nouvelles stratégies commerciales restent à inventer, et la digitalisation des métiers se développe, notamment dans les métiers en lien avec le service client.