Devenez magistrat !

Devenir magistrat, c’est exercer un métier à haut niveau de responsabilité, avec de multiples perspectives d’évolution. C’est également prendre part aux débats de la société et être en prise directe avec les enjeux qui l’animent.

Soyez au cœur de la justice. Devenez magistrat.

Devenez magistrat !

Vos missions

La magistrature française regroupe deux catégories de magistrats : ceux du siège et ceux du parquet. Au cours d’une carrière, on peut passer d’une catégorie à l’autre.

Le magistrat du siège est :
- selon sa spécialisation, juge des enfants, des contentieux de la protection, d'instruction, de l'application des peines...
- indépendant et inamovible, il tranche les conflits entre les personnes (famille, logement, consommation...) ; il sanctionne aussi les auteurs d'infractions pénales, tout en veillant aux intérêts des victimes et de la société ; 
- le magistrat du siège rend des décisions conformément au droit ;
- il est garant du bon déroulement des procès.

Le magistrat du parquet est procureur :
- il ne rend pas de jugement ;
- il représente la société qu’il est chargé de défendre ;
- il dirige l'action de la police judiciaire, décide des suites à donner lorsqu'une infraction est commise et veille à l'exécution des peines ;
- au cours des audiences, il propose au juge une peine au nom de la société ;
- il s'assure également que les droits des personnes vulnérables soient garantis. Placé sous l'autorité du garde des Sceaux, le procureur intervient surtout en matière pénale.

Les PRINCIPALES COMPÉTENCES nécessaires à l'exercice du métier

  • Connaissance approfondie du droit    
  • Aptitude à décider 
  • Rigueur et déontologie
  • Capacité d’écoute et d’analyse    

Les voies d'accès au métier

Pour devenir magistrat, 2 voies d'accès possibles : par voie de concours ou sur dossier, sans passer le concours.

1/ Voie d'accès par concours :

  • 1er concours: vous êtes titulaire d'un diplôme bac + 4 et êtes âgés de 31 ans au plus ;
  • 2e concours : vous êtes fonctionnaire ou agent public depuis au moins 4 ans, âgé de 48 ans et 5 mois au plus ;
  • 3e concours : vous justifiez d'au moins 8 ans d'activité dans le secteur privé et êtes âgé de 40 ans au plus ;
Les candidats aux trois concours doivent également :
- être de nationalité française ;
- jouir de leurs droits civiques et être de bonne moralité ;
- se trouver en position régulière au regard du code du service national ;
- remplir les conditions d'aptitude physique nécessaires à l'exercice de leurs fonctions compte tenu des possibilité de compensation du handicap.

Calendrier des épreuves

En 2020, la réforme des concours a permis un meilleur accès aux carrières de magistrats en prenant en compte la pluralité des profils des candidats. Aujourd'hui, les concours comprennent moins d'épreuves, intègrent des matières au choix et privilégient les cas pratiques. Ils valorisent les parcours professionnels pour les 2e et 3e concours et la capacité de raisonnement des candidats.

Les inscriptions seront ouvertes du lundi 9 janvier au vendredi 10 mars 2023.
Inscrivez-vous !


Les épreuves écrites d'admissibilité des trois concours se dérouleront du 5 au 9 juin 2023.
Les épreuves orales d’admission se dérouleront après la publication des résultats d’admissibilité, fin juillet. 
Ces dates sont prévisionnelles et données sous réserve de modification. Tenez-vous informés en consultant régulièrement cette page ou le site Internet de l'ENM.

Plus d'information sur la formation à l'obtention du concours et sur la rémunération : https://lajusticerecrute.fr/metiers/magistrat-magistrate

Il existe également un concours complémentaire :
Concours complémentaires d’accès aux fonctions du 2d grade de la magistrature : vous êtes âgé de 35 ans au moins et justifiez de 7 ans d’activité professionnelle dans le domaine juridique, administratif, économique ou social qualifiant particulièrement pour l’exercice des fonctions judiciaires. Ces concours donnent accès à une formation plus condensée de 7 à 9 mois qui prend en compte vos acquis professionnels antérieurs.

1 Votre situation personnelle, sociale, ou géographique rend difficile la préparation au 1er concours de la magistrature ? Sachez qu’il existe trois classes préparatoires gratuites pour les diplômés méritants. 


2/ Voie d’accès sur dossier, sans passer un concours
 
  • Nomination directe en qualité d’auditeur de justice si vous êtes âgé de 31 ans au moins et 40 ans au plus et justifiez d’un niveau bac + 4 et de 4 années d’activité dans les domaines juridique, économique ou des sciences humaines et sociales [qui] qualifient pour l’exercice des fonctions judiciaires ; des conditions d’accès spécifiques concernent également les docteurs en droit et les juristes assistants (article 18-1 de l’ordonnance n°58-1270 du 22 décembre 1958); les auditeurs justice ainsi recrutés intègrent la promotion des auditeurs lauréats des trois concours d’accès à l’École nationale de la magistrature (ENM) et suivent la même formation ;
  • Intégration directe dans le corps judiciaire, à condition notamment d’avoir au moins 35 ans, un niveau bac + 4 et de justifier de sept ans (pour le second grade de la hiérarchie judiciaire) ou de 15 ans (pour le 1er grade de la hiérarchie judiciaire) d’exercice professionnel qualifiant particulièrement pour exercer des fonctions judiciaires ;
  • Détachement possible dans le corps judiciaire des fonctionnaires de catégorie A+ des trois fonctions publiques, des membres des corps de l’INSP, des professeurs ou maîtres de conférence des universités ;
  • Nomination à certaines fonctions hors hiérarchie pour les membres ou anciens membres du Conseil de l'ordre ayant au moins 20 ans d'exercice dans leur profession, les avocats inscrits à un barreau français justifiant de 25 années au moins d'exercice de leur profession ;
  • Recrutement de conseillers et avocats généraux en service extraordinaire à la Cour de cassation. Ils sont nommés pour dix ans non renouvelables. Ces recrutements relèvent de la compétence du Conseil supérieur de la magistrature.

Témoignage

Marine, substitut du procureur de la République au tribunal judiciaire de Charleville-Mézières, nous parle de son métier.


 

"On est au quotidien au cœur de l'humain."