Infirmier : un métier d'avenir

Toutes spécialités confondues, les infirmiers représentent aujourd'hui la part la plus importante des professions de soin. Ils sont ainsi en France 740 000 professionnels* en exercice. Dans les années à venir, les besoins en personnel infirmier progresseront encore pour faire face au vieillissement de la population ainsi qu'à l'occurence de nouvelles maladies. Focus sur un métier d'avenir.

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Si vous avez le goût du contact humain, que vous êtes à la fois rigoureux et vigilant, le métier d’infirmier a de grandes chances de vous plaire. Attention, néanmoins : ce métier exige un engagement complet. A l’hôpital, les infirmiers travaillent souvent en horaire décalé et la charge de travail est souvent considérable. Au sein des établissements de santé, le rôle des infirmiers est clé : vous êtes l’interlocuteur privilégié des patients et de leur famille et vous devez ainsi être à même d’instaurer rapidement une relation de confiance. Vous êtes constamment à l’écoute tant de vos patients que des membres de l’équipe de soin. Au-delà des qualités humaines, vous devez également être rigoureux et organisé afin d’organiser le travail des aides-soignants sous votre responsabilité. Vous devez savoir réagir vite en cas d’urgence et faire preuve d’organisation afin de respecter les prescriptions médicales, les règles d’hygiène et les transmissions d’information.

En pratique

Si, au quotidien, tous les infirmiers s’attèlent à prévenir, guérir et soulager, l’exercice du métier d’infirmier varie selon les structures et les spécialités. La très grande majorité de ces professionnels de santé (64,8%*) exercent en milieu hospitalier. Ils sont donc coutumiers des horaires décalés et du travail le week-end et les jours fériés. Les infirmiers qui exercent en libéral constituent 17,7 %* de l’effectif global et réalisent de nombreux déplacements et visites. Toutefois, leurs horaires de travail sont plus réguliers. Enfin, 17,5 %* des infirmiers exercent de façon salariée dans des établissements autres que médicaux, à l’instar par exemple des établissements scolaires.

Aux côtés des infirmiers généralistes, plusieurs spécialisations existent, comme les soins infirmiers spécialisés en puériculture, en bloc opératoire, en anesthésie ou encore en prévention.

Quelle formation ?

Pour devenir infirmier, il vous faudra réaliser une formation de trois ans qui vous permettra d’obtenir le diplôme d’État d’infirmier. Un diplôme désormais reconnu comme licence dans toute l’Union européenne et vous permettra notamment d’exercer à l’étranger. En pratique, les années de formation alternent entre cours théoriques et stages pratiques en établissement de soins.

A l’issue de votre formation, plusieurs possibilités s’offrent à vous pour exercer votre profession :

  • au sein d'un établissement : au-delà des hôpitaux, cliniques, centre de rééducation, maison de retraite, résidence pour personnes âgées, Ehpad, centres de soins, dispensaires et centres de prévention, de nombreux établissements recrutent des professionnels infirmiers. C’est le cas des prisons, de l’armée, du SMUR (Structures Mobiles d'Urgence et de Réanimation), mais également des entreprises et des établissements scolaires.
 
  • au sein d'une association humanitaire : les ONGs (organisations non gouvernementales) recrutent régulièrement des infirmiers pour les envoyer sur le terrain.
 
  • à domicile : l’infirmier peut être salarié ou exercer la profession en libéral. Sachez qu’après deux années d’expérience il vous est possible d’exercer en cabinet libéral et de vous associer avec d'autres IDE (Infirmier Diplômé d'État).

Les offres d'emploi

Les infirmiers restent très recherchés et les opportunités ne manquent pas. Voici une liste non exhaustive des sites généralistes et spécialisés.


Consultez les offres sur pole-emploi.fr.

Revêtir la blouse d’infirmier, c’est s’engager en faveur du bien être des patients. Un travail porteur de sens qui offre de belles perspectives d’évolutions.


* Chiffres Drees au 1er janvier 2020.

Infirmier en pratique avancée, un nouveau métier

Premières promotions entrées en formation en 2018 et près d’un millier de professionnels formés d’ici à 2021. L’infirmier en pratique avancée voit ses compétences élargies par rapport à l’infirmier « classique ». Ainsi, il peut renouveler, adapter voire prescrire des traitements ou des examens, assurer une surveillance clinique, mener des actions de prévention ou de dépistage. Pour cela, il doit être en accord avec le médecin qui lui confiera le suivi de certains de ses patients à l’état de santé stabilisé, et il exerce au sein d’une équipe de soins (maison ou centre de santé, établissement hospitalier…).
Cette évolution récente du métier répond à des objectifs d’amélioration de l’accès aux soins. L’infirmier en pratique avancée apporte ainsi une meilleure réponse aux besoins de santé des patients, notamment ceux liés aux maladies chroniques et au vieillissement, et son intervention permet de réduire les délais d’accès à la prise en charge, notamment dans « déserts médicaux ».

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