Agent de sûreté aéroportuaire, un métier qui recrute

Avec le printemps qui approche, le nombre de vols va décoller, et avec les besoins de personnel œuvrant au bon accueil des voyageurs. Parmi ces métiers, celui d’agent de sûreté aéroportuaire recrute de plus belle !

S’il y a bien un domaine avec lequel on ne transige pas dans les aéroports, c’est celui de la sûreté !
Ce dernier désigne l’ensemble des mesures prises pour protéger les biens et les personnes de tout acte humain malveillant. On le distingue de la sécurité, qui concerne les incidents involontaires liés à des défaillances techniques.

Ses missions

L’une des missions les plus courantes de l’agent de sûreté aéroportuaire est le poste d’inspection filtrage (PIF). Équipé d’un portique de contrôle et d’un appareil à rayon X pour analyser les bagages, il est également doté d’autres équipements de détection pour identifier tout objet suspect. Il est aussi à même de réaliser des rondes et autres patrouilles, par exemple au sein d’une équipe cynotechnique (ou cynophile), c’est-à-dire dotée de chiens détecteurs d’explosifs.
L’agent de sûreté aéroportuaire réalise notamment les tâches suivantes :

  • Il contrôle la conformité de l’entrée et de la sortie des biens et des personnes ;
  • Il repère les incidents et autres anomalies, et prévient les forces de l’ordre ;
  • Il effectue le filtrage et le contrôle des passagers mais aussi des personnels navigants et de l’aéroport, ainsi que de leurs bagages et affaires personnelles ;
  • Il effectue des contrôles documentaires, et peut être amené à réaliser des fouilles et des palpations.
Selon son affectation, une autre mission peut lui revenir : celle d’assurer l’intégrité de l’avion. Il peut également travailler à un poste dédié au filtrage du courrier, du fret, à l’inspection des véhicules, des approvisionnements de bord et des fournitures d’aéroport.

Ses compétences

Les qualités requises pour travailler comme agent de sûreté aéroportuaire sont avant tout la rigueur et le sens de l’observation. Il faut, par ailleurs, avoir une bonne maîtrise de soi et une condition physique solide. Étant en contact avec des voyageurs venus du monde entier, il est important d’acquérir un niveau minimum d’anglais, mais l’essentiel est surtout d’avoir un bon sens du contact et du relationnel, indispensables pour aborder au mieux le public et les professionnels que l’aéroport accueille.
Les aéroports sont ouverts 7j/7, 24h/24. Le métier d’agent de sûreté aéroportuaire peut donc s’exercer en horaires décalés, et aussi le week-end.
Au cours de la formation d’agent de sûreté aéroportuaire, qui dure un peu plus d’un mois, un certain nombre de connaissances doivent être acquises, notamment à propos des règles d’accès à la zone publique, à la zone réservée, à la zone réservée sécurisée et à la zone de sûreté à accès réglementé (ZASR). Vous apprendrez aussi à réagir en cas de détection d’un article prohibé ou face à une situation difficile.

Des métiers apparentés

Avec le développement des exigences requises en matière de sûreté, des métiers connexes ont émergé ces dernières années, par exemple celui d’agent d’évaluation du comportement, apparu en 2016, qui apporte une dimension humaine supplémentaire à la surveillance.

Quelles formations ?

Pour travailler comme agent de sûreté aéroportuaire, il vous faudra obtenir une carte professionnelle auprès du CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité), qui réalisera une enquête de moralité sur vous et votre entourage, afin de vous permettre d’obtenir un badge aéroportuaire.
L’autre condition d’exercice est la possession d’un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou d’un titre à finalité professionnelle (TFP) d’agent de sûreté aéroportuaire. Pour accéder à ces titres après une formation (parfois proposée par l’employeur), vous devez avoir un casier judiciaire vierge et être de nationalité française ou européenne.
Certains employeurs proposent la prise en charge de la formation, pendant une durée d’environ un mois. Si vous avez déjà un CAP ou un bac pro dans le domaine de la sécurité, c’est assurément un plus, mais ce n’est pas indispensable.
En ce qui concerne le métier d’agent d’évaluation du comportement ou de « profiler », qui est une évolution possible, une formation est proposée par l’ENAC (Ecole nationale de l’aviation civile).
Devenir encadrant d’agents de sûreté ou encore agent d’escale aéroportuaire est également une perspective d’évolution.

Quel salaire ?

Si le début de carrière se fait souvent au SMIC auquel s’ajoutent des primes, il peut atteindre 2 600 euros par mois en fin de carrière.
Assurer la sûreté des voyageurs et des professionnels de l’aéroport est une mission qui vous tient à cœur ? N’hésitez pas à en parler à votre conseiller, des milliers de postes sont à pourvoir !

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