Allocation chômage : ce qui change

Depuis le 1er février 2023, les règles d’indemnisation ont évolué concernant le calcul de la durée de l’allocation d’aide au retour à l’emploi. On vous explique ce qui change et pour qui.

CE QUI CHANGE AU 1ER FÉVRIER 2023

Le calcul de la durée d’indemnisation pour l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) évolue,

Votre durée d’indemnisation peut être complétée dans deux situations :
  • en cours de formation, si vous arrivez à la fin de vos droits, votre durée d’indemnisation peut être complétée, à condition de suivre une formation qualifiante d’au moins 6 mois et inscrite dans le projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) élaboré avec votre conseiller,
  • en cas de dégradation de l’emploi et du marché du travail constatée par un arrêté du ministère du Travail. 
    Ce complément peut également être versé si vous avez déménagé et que vous résidez en Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin à la fin de vos droits. 
Dans les 2 cas, ce complément de droits prolonge votre durée d’indemnisation : 
  • le nombre de jours complémentaires est calculé par rapport à votre durée initiale d’indemnisation,
  • le montant du complément est le même que le dernier montant d’allocation versé,
  • le complément est versé automatiquement à la fin de vos droits en cours,
  • vous êtes informé avant la fin de vos droits de cette durée complémentaire.

QUI EST CONCERNÉ PAR LES NOUVELLES RÈGLES ?

Ces nouvelles règles s’appliquent :

  • pour les fins de contrat de travail à compter du 1er février 2023 (date de fin du préavis),
  • et pour les engagements de procédure de licenciement à compter de cette même date.
Ces règles ne s'appliquent pas à certains publics spécifiques
  • Les demandeurs d’emploi résidant en outre-mer à la date d'examen des conditions d'ouverture de droits : Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin à la date de leur ouverture de droit.
  • Mayotte continue de relever de règles particulières.
  • Certains secteurs d’activité ou professions  :
    • les intermittents du spectacle,
    • les marins pêcheurs,
    • les ouvriers dockers occasionnels,
    • certains salariés expatriés qui relèvent de règles particulières.
  • Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP), auquel les salariés adhèrent après un licenciement économique, est soumis à une réglementation particulière. Plus de détails à l’article « L’allocation de sécurisation professionnelle ».

CE QUI NE CHANGE PAS AU 1ER FÉVRIER

La plupart des règles d’indemnisation ne changent pas, notamment :

BON À SAVOIR : les évolutions à venir
L’aide à la reprise et à la création d’entreprise (ARCE) évolue pour les fins de contrat de travail à compter du 1er juillet 2023. Cette aide financière destinée aux créateurs ou repreneurs d’entreprise en France passe à 60% du capital restant des droits à l’ARE. Plus de détails à l’article sur l’ARCE.