La propreté, un secteur qui se professionnalise

Du niveau CAP à bac + 5, de l’agent qualifié en ultrapropreté au poste de manager chargé du développement commercial, le secteur de la propreté offre de réelles opportunités d’emplois évolutifs.

Encore largement accessible sans diplôme et sans qualification, le secteur de la propreté tend à se professionnaliser. Le nombre de professionnels avec un diplôme de niveau V (CAP) ou IV (Bac) augmente. L’offre de formation a été multipliée par deux en dix ans et la branche a lancé huit Certificats de Qualification Professionnelle (CQP).
Ces diplômes, reconnus par toutes les entreprises de propreté, sont un gage de qualité et permettent aux professionnels de se qualifier tout au long de leur carrière.  

Des possibilités d’évolution

L’agent de nettoyage et d’entretien peut ainsi acquérir des compétences d’encadrement pour évoluer vers un poste de chef d’équipe ou encore se spécialiser pour accéder à des emplois faisant appel à plus de technicité, comme le nettoyage de sites sensibles (hôpital, laboratoire pharmaceutique, nucléaire...).

Dans le cadre d’une formation collective ou individuelle, d’un parcours de professionnalisation ou d’une validation des acquis de l’expérience, le CQP permet au professionnel d'accéder à la maîtrise de son métier grâce à un suivi personnalisé et à une validation finale devant une commission d'évaluation. 

Financer sa formation

Pôle Emploi peut vous aider à financer votre formation en vous orientant vers différents dispositifs, comme la Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE) collective ou individuelle, vers des aides individuelle ou encore, pour les jeunes jusqu’à 25 ans, vers un contrat de professionnalisation.

Le secteur est également accessible à travers l'insertion par l'activité économique (IAE), un accompagnement renforcé proposé par certaines structures, entreprises ou associations d’insertion, aux personnes très éloignées de l'emploi.