Inclusion numérique : Pôle emploi collabore avec les acteurs du territoire.

Afin de favoriser l’inclusion numérique Pôle emploi met en place des actions qui permettent de rendre le numérique accessible à tous. Dans cette optique, le chéquier PASS numérique #APTIC permet de développer ses compétences selon ses besoins, à raison d’un chèque pour un atelier. Retrouvez le témoignage de Madame VERDIERE, directrice du centre social Guy-Moquet à Aulnoye-Aymeries, pour comprendre comment Pôle emploi collabore avec les acteurs du territoire sur la question de l’inclusion numérique.

Pouvez-vous vous présenter ainsi que le centre ?

Je suis Corinne Verdiere, directrice du centre social Guy Moquet depuis 2012. Le centre a été créé en 1985. Un centre social possède un agrément de la CAF avec un projet validé avec les habitants. Le projet est participatif et implique les habitants. Le centre accueille des personnes de tous les âges, de la petite enfance jusqu’au sénior car nous possédons des activités très diverses. Vis-à-vis des demandeurs d’emploi, nous avons un secteur jeunesse qui accompagne les jeunes dans la recherche d’emploi.

Que propose le centre en matière de numérique ?

Nous recevons des chèques APTIC de la région que nous mettons à disposition du public, dont des demandeurs d’emploi. Nous avons reçu 20 chèques. Une équipe dédiée accompagne le public dans la formation au numérique.

Le public peut venir faire cette découverte du numérique en individuel ou en collectif. On a créé des modules numériques en fonction de la demande du public, comme la gestion de photos, la création de diaporama.

On accompagne également dans les démarches administratives au travers de la borne connectée. Elle permet d’avoir différent accès direct sur différents sites de service public, dont Pôle emploi. La borne est accessible en accès libre, de manière autonome ou accompagnée. L’objectif est toujours une utilisation en autonomie. On lutte contre la fracture numérique.

Nous avons été labélisés centre sociaux connecté. L’objectif de ces centres est de faire entrer le numérique dans le quotidien des habitants, de montrer que le numérique a toute sa place, et de faire monter les usagers en compétences. Le numérique a sa place un peu partout. On veut montrer qu’il a des côtés positifs et qu’il peut faciliter la vie quotidienne. Notre objectif principal reste de nous adapter aux besoins des habitants.

Il n’est jamais trop tard pour se former au numérique, peu importe l’âge. Le numérique est important pour tous. On apprend à tout âge et il ne faut pas non plus avoir des aptitudes particulières. L’accès au numérique est de plus en plus facilité. C’est indispensable que tout le monde s’y mette car le tout numérique est un fait dans notre société, et quelqu’un qui ne prend pas le train en marche aura des difficultés. Mais ce n’est pas non plus une fatalité, tout le monde peut y arriver, et nous accompagnons en fonction des besoins et des compétences.

Comment le centre collabore-t-il avec Pôle emploi ?

Nous avons toujours eu des relations au Pôle emploi, sur le positionnement de public, comme des contrats aidés.

Nous avons d’abord fait appel à Pôle emploi pour le recrutement de « l’équipe centres sociaux connectés » en utilisant une démarche innovante. On a fait une présentation collective de notre offre, et nous avons par la suite proposé de faire un test PIX, co-construit entre le centre et Pôle emploi.

J’ai également rencontré le directeur de l’agence d’Aulnoye-Aymeries, et nous avons voulu approfondir notre collaboration. Le directeur m’a expliqué que le dispositif APTIC allait être répandu, et nous avons décidé de collaborer puisque nous étions labélisés. Cela permet de faire connaitre au grand public l’aspect numérique des centres sociaux.

Pôle emploi fait le choix de la distribution des chéquiers. Puis, nous entrons en relation avec Pôle emploi pour préparer l’accueil du récipiendaire du chéquier. En fonction du profil et des compétences, nous proposons le développement de certaines compétences.
Les bénéficiaires des chéquiers sont accompagnés par nos animateurs au travers d’exercices et d’évaluations.

Nous reprenons ensuite contact avec Pôle emploi pour faire un point sur les résultats et les évaluations de la personne.

Je me réjouis de mettre en place ce partenariat qui est différent de ce qu’on a l’habitude de faire. On a vraiment fait un pas supplémentaire, et ça promet de belles choses à destination des publics qui en ont besoin.