Alors que la nouvelle usine Olatein ouvrira bientôt, les recrutements sont déjà bien avancés. Bâtie sur l’ancien site de Saipol, partiellement détruit par une explosion, la nouvelle entreprise a développé un procédé d’extraction des protéines de colza. Celle-ci permettra la production d’une toute nouvelle protéine végétale, baptisée CanolaPRO, pour l’alimentation humaine.
« L’usine ouvrira dans le courant de l’année 2022 avec une montée en cadence tout au long de l’année, précise Jérôme Mallet, directeur des opérations chez Olatein. Nous allons avoir besoin d’une trentaine de personnes. »
Le processus de fabrication inédit demande des compétences bien particulières. « Pour les opérateurs, nous sommes partis du postulat que nous ne trouverions pas d’opérateur qualifié pour notre procédé. » C’est en échangeant avec l’équipe Entreprise de l’agence Pôle emploi de Dieppe que la POEI est apparue comme la solution aux besoins en recrutement d’Olatein.
« Cela nous a semblé plus opportun puisqu’elle comporte un engagement de l’employeur », indique le responsable de l’équipe Entreprise, Nicolas Froget. Après une série de réunions d’information collectives, qui ont vu passer 150 candidats, 12 stagiaires ont été sélectionnés.
Une formation efficace
Le groupe se distingue par sa mixité : des gens aux parcours très différents, parfois très éloignés de l’industrie, âgés de 21 à 53 ans et avec 1/3 de femmes.
« Notre principal critère était le savoir être. Nous cherchions des gens positifs qui avaient envie de s’investir », résume le directeur des opérations.
« Monsieur Mallet souhaitait également que les candidats viennent du bassin d’emploi de Dieppe », ajoute Nicolas Froget.
Dispensée par l’UIMM et financée par Pôle emploi, la formation a débuté en août avec 8 stagiaires opérateurs de production. En septembre, 4 autres stagiaires ont rejoint le groupe pour une formation d’opérateur logistique.
Le groupe a rapidement été reconnu pour son sérieux, son implication, son assiduité et sa ponctualité. « Ils ont montré beaucoup de cohésion, tous les enseignants le confirment. »
Un dispositif adapté
« La POEI était adaptée à nos besoins sur ce bassin d’emploi »
Jérôme Mallet, directeur des opérations chez Olatein.
À la fin de la formation, les 12 candidats ont été recrutés en CDI via des contrats de professionnalisation.
La réussite du dispositif confirme l’utilité de la POEI : « Elle était adaptée à nos besoins sur ce bassin d’emploi », assure Jérôme Mallet. Grâce à la dématérialisation, ce dernier a également pu lancer et suivre pas à pas la procédure depuis son espace employeur sur le site de Pôle emploi. Un gain de temps pour toutes les parties.
« Dès lors que Pôle emploi, l’employeur et le stagiaire sont réactifs, la validation de la POEI se fait très rapidement », rappelle Nicolas Froget.