Mettez de l’animation dans votre carrière, devenez… animateur !

Être animateur, c’est choisir de travailler auprès des plus jeunes. C’est aussi opter pour une carrière de terrain, riche d’apprentissages, de challenges, de responsabilités et d’esprit d’équipe, où la routine n’a pas sa place. Alors, si votre job idéal ressemble à cette description, lisez la suite.

Accueillir les enfants et les adolescents lors des vacances ou durant les temps extrascolaires, participer à leur éveil et à leur épanouissement au travers d’activités diverses, telle est la mission des structures d’accueil collectif que sont les centres de loisirs et les colonies de vacances. Une mission essentielle, rendue possible notamment grâce au travail des animateurs, dont l’expertise est activement recherchée…

Une profession au service du collectif

En tant qu’animateur, vous encadrerez des jeunes âgés de 3 à 14 ans si vous exercez en centre de loisirs, et de 4 à 17 ans si vous exercez dans le cadre de colonies de vacances ou d’un service municipal de la jeunesse. Au quotidien, vous veillerez au bon déroulement de chaque journée ou séjour. Vous serez le garant du bien-être et de la sécurité de chacun des jeunes dont vous serez responsable. En outre :

  • vous renseignerez les parents sur le fonctionnement de la structure accueillant leurs enfants et sur les activités prévues au cours du séjour ou de la journée ;
  • vous concevrez des activités sportives, créatives ou encore pédagogiques en cohérence avec la politique d’animation de la structure pour laquelle vous travaillerez ;
  • vous participerez à l’élaboration des plannings d’animation et vous vous assurerez que ceux-ci sont bien respectés ;
  • vous serez à la manœuvre pour que les règles de vie sociale soient appliquées par tous : heures de lever et de coucher, prise des repas, hygiène… ;
  • vous interviendrez en cas de conflits entre jeunes et vous garderez l’œil ouvert afin d’identifier d’éventuelles difficultés de communication ou d’adaptation exprimées par un enfant.

Vous réaliserez l’ensemble de ces missions en étroite collaboration avec le directeur et l’assistant sanitaire et social (ASS) de la structure, sans oublier les autres membres de l’équipe d’animation. Par ailleurs, vous ferez preuve de psychologie et de pédagogie en toute circonstance. Et vous deviendrez incollable en matière de protection des mineurs et des droits de l’enfant.

Qui dit animateur dit BAFA !

Le Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (BAFA) est le diplôme permettant d’accéder au métier d’animateur. Il se découpe généralement en 3 étapes clés :

  • une première session de formation théorique pour apprendre les bases du métier ;
  • un stage pratique de quatorze jours minimum, à réaliser en centre de loisirs ou au sein d’une colonie de vacances ;
  • un stage d’approfondissement visant à renforcer vos compétences et au cours duquel vous choisirez votre spécialisation : petite enfance, activités de plein air, jeux sportifs, théâtre et expression artistique… il y en a pour tous les goûts ! Autre point important : le BAFA est ouvert aux candidats âgés de 16 ans et plus, et est dispensé par des organismes de formation agréés comme l’Union nationale des centres sportifs de plein air (UCPA) ou l’Union française des centres de vacances et de loisirs (UFCV). Retrouvez ces deux organismes et toutes les autres structures habilitées sur le site bafa-bafd.jeunes.gouv.fr. Pour vous inscrire au BAFA, c’est par ici !

Voyez l’avenir en grand

Colonies de vacances durant l’été, séjours pour adolescents à l’étranger, encadrement de tout-petits ou d’enfants en situation de handicap… Une fois votre diplôme en poche, c’est toute une palette d’opportunités professionnelles qui s’offre à vous. Les conditions d’exercice sont en effet des plus variées, et les offres d’emploi se comptent par milliers ! De plus, le BAFA est un tremplin pour votre carrière. Après quelques années d’expérience, certaines formations complémentaires vous seront en effet accessibles telles que :

  • le Brevet d’aptitude aux fonctions de directeur (BAFAD), grâce auquel vous pourrez exercer comme directeur d’une structure d’accueil collectif ;
  • le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS), qui vous permettra de travailler comme animateur socioculturel. Pour le CAP petite enfance, nul besoin de suivre la formation puisque le BAFA est admis en équivalence.

Comment financer mon BAFA ?

Plusieurs aides financières sont possibles. Tout d’abord, vous pouvez solliciter votre Caisse d’allocations familiales (CAF) et bénéficier d’une aide à hauteur de 91,47 euros, quelles que soient vos conditions de ressources. Ensuite, certains organismes publics comme les mairies et les conseils régionaux sont susceptibles de prendre en charge une partie de votre formation. Pour le savoir, contactez la ou les collectivités territoriales de votre lieu de résidence ! Enfin, si vous avez effectué une mission de service civique entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023, une aide exceptionnelle de 100 euros pourra vous être attribuée. Vous souhaitez bénéficier d’au moins l’une de ces aides ? Rapprochez-vous de votre conseiller Pôle emploi, il vous assistera à toutes les étapes de votre projet !