Recrutement ASH : Pôle emploi déploie une démarche taillée sur-mesure !

Début 2023, la clinique Saint-Pierre de Pontarlier a fait appel à Pôle emploi pour l’aider dans le recrutement de deux nouveaux agents de services hospitaliers (ASH). En grande difficulté, l’établissement a bénéficié d’un accompagnement personnalisé. Un processus en plusieurs étapes permettant de mobiliser et évaluer plusieurs candidats jusqu’à sélectionner les plus adaptés au poste. Testé et approuvé.

« Cela a été une démarche valorisante pour tout le monde. Les candidats, l’entreprise, et nous. L’approche a permis d’ouvrir et faciliter le recrutement tout en sécurisant les profils »
Brigitte Cote-Colisson, conseillère Pôle emploi Entreprises

« L’établissement était en réelle difficulté pour recruter » témoigne Brigitte Cote-Colisson, conseillère Pôle emploi Entreprise. « Ils étaient face à un contexte économique difficile. Un secteur en tension avec un taux de chômage faible et les impératifs post-COVID, comme le pass vaccinal obligatoire, réduisaient le champ des possibles ». Devant cette situation, la conseillère les invite à un premier entretien en présentiel afin d’identifier précisément les besoins du poste et le fonctionnement de l’établissement. ​​En compagnie de la psychologue du travail, Alexandra Millet, toutes deux décident d’adopter une démarche sur-mesure afin d’épauler la clinique.

Dialogue et diagnostic approfondi

Elles effectuent d’abord une analyse de poste en s’entretenant avec deux salariés de la structure pour recueillir le maximum d’informations sur le métier d’agent de services hospitaliers (ASH) telles que les aptitudes requises, les conditions de travail, les forces et faiblesses de la clinique. Elles ont ensuite partagé ces analyses lors d’une restitution à la direction de l’établissement pour croiser leurs regards avec celui des salariés. Grâce à ces premières étapes de diagnostic, elles ont pu rassembler les éléments nécessaires à la construction d’un plan d’action sur la méthodologie de recrutement et définir le rôle de chaque partie prenante dans le cadre de cet accompagnement. « En plus de mieux cerner le métier, cette phase d’analyse a permis d’identifier d’autres leviers pour améliorer la prise de poste et le fonctionnement au sein de la clinique. Par exemple, dans ses modes d’intégration ou en matière de reconnaissance vis-à-vis des employés. Il y a eu une vraie prise en compte de la problématique de recrutement dans son ensemble en partenariat avec l’entreprise et les différents conseillers Pôle emploi réaffirmant ainsi notre rôle de conseil en recrutement » explique Brigitte Cote-Colisson.

Sélection poussée des candidats

Suite à ce diagnostic, une réunion d’information collective animée par la clinique a été organisée dans les locaux de Pôle emploi. L’objectif ? Présenter la clinique Saint-Pierre et le métier d’agent de services hospitaliers (ASH) aux demandeurs susceptibles d’être intéressés. Une rencontre en présentiel permettant de donner un maximum d’informations sur l’activité et la vie de l’établissement. « C'était assez ludique. J'ai apprécié qu'on vienne leur expliquer ce qui se passe vraiment. Il y a eu un bel échange avec les candidats qui étaient très intéressés. Ça m’a beaucoup plu ! » raconte Sandrine Suredé, salariée de la clinique venue présenter son rôle en tant que responsable de l’équipe aide-soignante et déléguée du personnel. Un échange avec les salariés permettant de se projeter et de s’identifier davantage.

Sur les 17 candidats présents, 15 ont finalement décidé de passer la Détection de Potentiel pour évaluer leur capacité à occuper le poste. « Cela nous a permis de repérer des pré-requis avant même d’avoir corrigé les exercices : les personnes en difficulté, la gestion du stress, la politesse, le respect, capacité aux changements….» constate Brigitte Cote-Colisson. Ils ont ensuite passé un entretien avec la psychologue de Pôle emploi afin d’échanger sur leurs motivations, leurs personnalités et les conditions de travail acceptées. 

5 d’entre eux ont ensuite effectué un stage d’immersion directement au sein de la clinique pendant 15 jours. Une mise en situation sur le terrain pour tester la compatibilité sur le poste du côté de l’entreprise comme celui du candidat. Bilan ? Deux recrutements dont tout le monde se réjouit. « Cela a été une démarche valorisante pour tout le monde. Les candidats, l’entreprise, et nous. L’approche a permis d’ouvrir et faciliter le recrutement tout en sécurisant les profils » estime Brigitte Cote-Colisson.