Rejoignez le premier transporteur de France, devenez ascensoriste !

Avec 1 000 à 1 500 recrutements par an, le métier d’ascensoriste diplômé est un métier en tension, non délocalisable. Les besoins en main d’œuvre qualifiée augmentent en raison du vieillissement du parc d’ascenseurs, mais aussi de la demande croissante d’accessibilité. Alors, pourquoi ne pas devenir technicienne ou technicien de maintenance d’ascenseur ?

Ascensoriste est un métier, qui non seulement recrute, mais en plus est très varié. En effet, un technicien ascensoriste peut intervenir sur trois branches : l’installation, la réparation et la maintenance des ascenseurs.

  • le technicien de montage pose des ascenseurs neufs dans les immeubles en construction. Plus proche du monde du bâtiment, ce métier est moins physique qu’il ne l’a été à une époque. Les équipements sont allégés, les capacités de port de charge ne sont pas essentielles ;
  • le technicien spécialiste de la rénovation et de la modernisation assure le renouvellement et le remplacement des pièces maîtresses de l’ascenseur. Il assure par exemple, le remplacement de l’armoire de commande - le « cerveau » de l’appareil qui distribue et pilote l’installation –, voire même le remplacement de la machine par une machine à variation de fréquence pour des déplacements plus doux et plus souples ;
  • le technicien de maintenance ascenseur intervient au quotidien pour entretenir, vérifier et contrôler les appareils déjà installés.

Plus récemment, un nouveau métier a rejoint la famille des ascensoristes. Il s’agit de celui d’élévatoriste, qui installe des ascenseurs dans les maisons individuelles ou des plateformes dans les établissements recevant du public. Ce métier se développer partout en France, avec le maintien à domicile croissant des personnes âgées et l’obligation d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap.

Des formations professionnelles partout en France

Une fois titulaire de l’un des baccalauréats professionnels ayant une dominante sur la mécanique, l’électromécanique, l’automatique, l’électronique ou l’électrotechnique, il existe trois principales voies d’accès au métier d’ascensoriste :

  • les contrats de professionnalisation pour les jeunes (18-25 ans) et les adultes (26 ans et plus), qui proposent une alternance entre périodes en entreprise et formation en centre professionnel. Parmi les 19 lycées professionnels partenaires de la Fédération des ascenseurs en France (sept en Île-de-France, 11 en régions et un à La Réunion), une mention complémentaire post-bac permet de se spécialiser dans l’univers de l’ascenseur et/ou le BTS Maintenance des systèmes ascenseurs et élévateurs est proposé dans plusieurs établissements depuis la rentrée 2023. Les Centres de formation d’apprentis (CFA) La Cité des Formations, à Tours - qui dispose d’un important plateau ascenseurs - et le LÉA-CFI, à Gennevilliers - où la formation est pilotée par le groupe Aforp, leader de la formation professionnelle en Île-de-France -proposent quant à eux un Titre professionnel. ;
  • la formation continue, pour les adultes en activité et en reconversion professionnelle, venant de métiers très différents, depuis des pôles de bassin d’emploi en reconversion. Ce parcours peut mener à une validation des acquis (VAE) ou des congés individuels de formation (CIF) ;
  • la formation pour adultes, à destination des demandeurs d’emploi dans le cadre de stages, qui peut aboutir à l’obtention de l’un des trois diplômes suivants : la mention complémentaire Technicien(ne) Ascensoriste (MCTA), le titre professionnel Technicien de travaux en ascenseurs ou Agent de maintenance d’ascenseurs (AMA), et le certificat professionnel Agent qualité de maintenance ascenseurs.

Quelque 80 % des élèves qui se présentent à l’examen final de leur formation décrochent leur diplôme, et 100 % des diplômés obtiennent ensuite un contrat de travail en CDI dans l’une des 180 entreprises adhérentes de la Fédération des ascenseurs.

Des compétences pour un métier accessible à toutes et tous

Pour être un bon ascensoriste, il est nécessaire d’avoir acquis les compétences habituellement requises pour les métiers électroniques ou électro-techniques, comme une bonne connaissance de la sécurité électrique et une maîtrise des schémas électriques. Il faut être extrêmement rigoureux, car l’ascensoriste intervient sur des équipements à risque et doit aux personnes transportées une sécurité absolue. Pour que les appareils soient en sécurité et les défauts réglés au plus vite, le métier de technicien de maintenance est un métier pour lequel il faut être curieux et malin.
Il faut aussi faire preuve de souplesse, car entre l’ascenseur mécanique des années 1960 et l’ascenseur entièrement digital qui vient d’être livré, il y a un monde ! Enfin, il s’agit d’être réactif et pédagogue – on est dans un métier de service – pour être capable d’expliquer aux habitants d’un immeuble les raisons de l’intervention, de la mise à l’arrêt ou du redémarrage de l’appareil.
Suivez en vidéo ce duo de technicien(ne)s pour découvrir leur métier d’ascensoriste (vidéo) 

Les perspectives de carrière et d’évolutions métier

Il faut compter, en moyenne, entre trois et cinq ans de compagnonnage pour disposer d’une complète autonomie en tournée de maintenance quotidienne. Cela suppose d’être capable de faire une levée de panne, de travailler en équipe et de partager ses savoirs et ses besoins. Les jeunes qui entrent aujourd’hui dans le métier sont nés avec un smartphone au bout des doigts, alors que les plus anciens ont dû s’adapter à la tablette sur lesquels ils écrivent les comptes-rendus d’intervention. Le métier s’enrichit régulièrement avec des experts qui connaissent bien le métier et interviennent en centre d’appel pour pouvoir épauler les plus jeunes et résoudre un problème technique à distance. La profession offre des perspectives d’évolution : un technicien peut évoluer vers le poste de chef d’équipe ou de chantier.

100 millions de trajets en ascenseurs par jour !

Le parc d’ascenseurs en France représente 637 000 appareils en service, avec un taux de disponibilité supérieur à 99 %, et 100 millions de trajets par jour. C’est le premier moyen de transport en France, principalement dans les secteurs métropolitains : régions île-de-France (50 % du parc), Rhône-Alpes, PACA et toulousaine. Actuellement, le secteur compte de 17 000 à 20 000 salariés, dont 70 % se consacrent à l’activité de services, dont principalement la maintenance. Le reste se répartit entre la modernisation des appareils existants et le neuf, avec la pose de 12 000 à 15 000 appareils neufs en moyenne par an.La profession est amenée à relever de nombreux défis d’avenir. Il s’agit, en effet, de rénover un parc vieillissant. 25 % des ascenseurs ont plus de 40 ans. Avec la perspective du maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie et des personnes à mobilité réduite, la mise en accessibilité des logements et des établissements est un chantier indispensable. Enfin, la lutte contre l’artificialisation des sols va entrainer une densification et une verticalité de la ville de demain, dans laquelle il faudra… des ascenseurs !