L’étendue des métiers que regroupe la filière maritime est vaste. Que ce soit sur l’eau, sous l’eau ou à terre, de l’artisanat le plus pointu à l’ingénierie de service, en passant par le commerce, tour de piste des activités possibles dans un secteur en vogue.
Naviguer, c’est échanger… à terre !
Les transactions commerciales au cœur de l’économie contemporaine et mondialisée ne sauraient exister sans l’échange, or 95 % des biens échangés passent par les mers, transitent par les ports avant d’être dirigés vers ce qu’on nomme l’hinterland ou l’arrière-pays continental d’un port. Les images de conteneurs colorés sur les ports, empilés à la manière d’un Rubix cube géant sont bien connues. Comment s’organise ce qui pourrait ressembler à un indéchiffrable casse-tête ?
L’armateur : au sommet de la chaîne
C’est la personne en charge du transport d’un navire d’un point A à un point B en temps et en heure. Il peut être propriétaire, exploitant ou affréteur (c’est-à-dire loueur) d’un navire. L’armateur est dans l’obligation d’être représenté par un agent maritime, qui s’occupe des formalités administratives relatives au transport du navire, que ce soit lié à la machine ou à son équipage. Cependant qu’un commissionnaire de transport, mandaté par l’expéditeur ou le destinataire, a pour fonction la coordination logistique du transport.
Tout ce qui a trait au commerce des navires en tant que tels, outils de transports, passe par l’entremise d’un courtier maritime.
Et pour guider les navires, si le métier de gardien de phare a disparu, tout un personnel spécialisé réalise des interventions d’installation, d’entretien ou réparation des Établissements de Signalisation Maritime.
Enfin, en lien direct avec la nature et l’environnement, les gardes du littoral sont les professionnels en charge de l’accueil et la préservation des sites situées en bord de mer.
Les offres d'emploi Agent maritime
Les offres d'emploi Commissionnaire de transport
L’industrie navale et nautique
Il faut bien distinguer ce qui relève du naval – production de très gros bateaux en petite quantité, destinés au commerce, au transport ou à la défense principalement – de ce qui tient du nautique – les petits bateaux en très grandes quantités réservés à la plaisance. Les métiers afférents sont dans les deux cas très variés, de la conception et la fabrication des bateaux ou tout autre engin, jusqu’aux services de réparation, maintenance ou de location. Une palette de métiers haute en couleurs !
Pêche et produits de la mer
Vous êtes un as de la canne ou du filet ? Pêcher mais aussi cultiver, élever, ou vendre, autant de possibles activités s’offrent à vous dans le domaine de la pêche et de la culture marine. Ces métiers participent à un enjeu social majeur : nourrir la population. Ce sont des activités agricoles et/ou ouvrières, avec leur organisation et appellations propres (le marin pêcheur côtoie le matelot et le mécanicien) mais aussi commerciales, on parle alors des métiers de transformation et commercialisation des produits de la mer (poissonnier, mareyeur, vendeur à la criée…).
Voguer
Vous avez le pied marin ? Alors embarquez !Un navire c’est un monde en soi, un système clos avec son organisation propre, qui va de l’entretien à la stratégie, en passant par la logistique ou la coordination quotidienne. Les métiers de navigants en mer sont nombreux : capitaine ou second, pilote maritime, maître d’équipage, lieutenant de pont ou cuisinier à bord… autant de possibilités pour prendre le large.
Défendre, protéger
La marine nationale et la gendarmerie maritime, mais aussi les douanes sont les puissances publiques qui officient dans le secteur maritime et fluvial, d’une part pour constituer une flotte de prévention et de défense et d’autre part assurer l’application des lois et réglementations en vigueur.
Tourisme balnéaire et fluvial : partager une passion
La plaisance professionnelle et le nautisme ont connu un regain d’activité économique après la crise sanitaire. Si cette tendance s’est stabilisée, voire a diminué en 2023, le domaine des loisirs liés au maritime et au fluvial reste porteur. Là encore, les opportunités sont nombreuses et variées : accompagnateur, skipper, loueur, organisateur de croisières… tous les métiers de la branche du tourisme et des loisirs se déclinent et s’appliquent au secteur maritime et fluvial et ils peuvent s’exercer de manière indépendante comme au sein d’entreprises spécialisées.
Chercher, inventer, innover
Penser les nouveaux navires, les dessiner, les créer, réfléchir aux énergies anciennes et nouvelles et à la manière d’adapter leur extraction et leur utilisation aux enjeux environnementaux actuels, aider au développement de l’aquaculture, se spécialiser dans l’hydrométrie : si vous avez l’âme scientifique, les voies maritimes à emprunter sont nombreuses !
Les formations
Aussi vaste que sont les débouchés, les formations pour y accéder sont nombreuses. Une navigation dans cette grande famille est possible ici.
Rendez-vous
Pour obtenir des détails sur les plus de 900 métiers du secteur, aller à la rencontre de professionnels, s’informer sur les entreprises et découvrir toutes les formations existantes, rendez-vous du 2 au 5 avril prochain sur tout le territoire pour l’un des événements organisés dans le cadre de la Semaine des métiers du maritime et du fluvial.