L’audioprothésiste, un professionnel clé de la filière auditive

Vous êtes en quête d’une carrière qui vous permettra d’allier compétences professionnelles et qualités humaines ? Le métier d’audioprothésiste est peut-être celui qu’il vous faut.

L’audioprothésiste, un professionnel clé de la filière auditive

Selon le Syndicat national de l’industrie des technologies médicales (Snitem)1, 10 millions de Français souffriraient d’un trouble auditif2. Personnes âgées, jeunes enfants, adultes ou adolescents, la perte d’audition touche toutes les tranches d’âge et peut s’avérer un véritable frein au quotidien, voire un handicap. Raison pour laquelle de nombreux professionnels de santé mettent leurs savoir-faire au service de dispositifs médicaux capables de soulager ces problèmes auditifs, notamment les audioprothésistes.

Choix de l’appareillage, fabrication des audioprothèses, suivi de l’évolution de l’audition des patients… L’expertise des audioprothésistes est multiple et donne aux déficients auditifs les moyens de regagner en confort et qualité de vie. De quoi vous donner envie, surtout quand on sait que ce métier comporte de nombreux autres avantages… Tendez l’oreille !

Travailler au service des autres

Le métier d’audioprothésiste est avant tout un métier centré sur l’humain : en choisissant cette voie, vous deviendrez l’interlocuteur privilégié de nombreuses personnes en difficulté et vous les aiderez à surmonter leur déficience auditive grâce à l’accompagnement, l’attention et le conseil, trois piliers de votre activité. Au-delà de votre expertise technique et médicale, ce sont ces savoir-être qui feront la différence, à chaque étape du parcours de soin.

De plus, vous jouerez un rôle central dans la prévention des troubles liés au vieillissement de la population, et vous participerez activement à maintenir les personnes malentendantes en situation d’autonomie le plus longtemps possible : voilà un métier porteur de sens !

Faire rimer carrière et attractivité

En France, la filière auditive compte quelques 4 400 audioprothésistes qui appareillent et accompagnent près de 450 000 personnes . Des chiffres forts qui soulignent le caractère indispensable de cette profession : des centaines d’offres sont d’ailleurs à pourvoir !

En effet, ce métier est aujourd’hui en tension et la filière recrute à tour de bras. C’est aussi un métier très attractif puisqu’il offre de belles perspectives d’évolution. Après quelques années d’exercice, vous pourrez choisir de créer votre propre cabinet, de devenir cadre de santé, formateur, ou encore de compléter votre expertise en vous formant dans des domaines stratégiques tels que la biologie et la phonétique. Vous pourrez également décider de vous spécialiser dans l’un des domaines inhérents aux troubles auditifs, comme la recherche, les implants auditifs et l’appareillage pédiatrique.

Un métier, mais plusieurs façons de l’exercer !

Si nombreux sont les audioprothésistes qui débutent leur carrière comme salariés au sein d’un centre de correction auditive, de nombreuses options s’offrent à vous dans la manière d’exercer ! Vous pouvez par exemple vous installer à votre compte – en tant que profession libérale – en créant votre propre structure ou en rejoignant une structure polyvalente qui rassemble plusieurs autres professions libérales de la filière auditive ou du monde de la santé.

Vous pouvez aussi choisir d’intégrer la fonction publique en exerçant au sein d’un hôpital ou d’une clinique, ou encore de travailler dans le secteur privé au sein de différentes structures telles que :

  • Les centres de rééducation ;
  • Les laboratoires d’audioprothèses ;
  • Les fabricants d’audioprothèses ;
  • Les mutuelles ;
  • Les réseaux d’entreprises franchisées de la filière auditive.
En outre, sachez que les opportunités d’emploi dans la filière auditive s’étendent à tout le territoire : à vous la mobilité !

Être au cœur de l’innovation technologique

Devenir audioprothésiste, c’est enfin participer au progrès des soins prodigués aux patients. En effet, la filière auditive modernise une partie de son savoir-faire grâce au numérique, dans le but de renforcer la qualité et l’efficacité de ses dispositifs médicaux tout en simplifiant le travail des praticiens. Parmi les innovations notables, vous trouverez :

  • Les appareils auditifs connectés aux téléphones mobiles, une démarche qui améliore la perception et la compréhension des sons lors d’appels téléphoniques ;
  • Les technologies de batteries rechargeables qui facilitent l’usage quotidien des prothèses ;
  • Les technologies de réglage des prothèses à distance : cette innovation permet aux audioprothésistes, dans certains cas, d’ajuster l’appareil d’un patient sans que celui-ci n’ait besoin de se déplacer en cabinet ou en centre de correction auditive.
Quant à l’intelligence artificielle (IA), elle permettrait, dans les années à venir, d’aller encore plus loin dans la personnalisation des appareils auditifs, d’assister les patients en temps réel ou encore de surveiller avec plus de précision leur état de santé.

Alors, qu’attendez-vous pour choisir un métier d’avenir, gratifiant et riche d’expérience ? Parlez-en à votre conseiller Pôle emploi !

Quelle formation suivre pour devenir audioprothésiste ?

Pour exercer cette profession, il vous faut obtenir le diplôme d’État d’audioprothésiste, une formation en trois ans dispensée par de nombreuses écoles et universités partout en France. Les sciences humaines et sociales, l’électronique, la culture sonore, la psychoacoustique et l’audiologie rythmeront votre apprentissage.

Prêt à vous lancer ? Consulter les formations disponibles sur le catalogue de Pôle emploi et sollicitez votre conseiller afin qu’il vous accompagne dans votre démarche.

Vous êtes à la recherche d'une formation ? Quelques conseils en vidéo.

AudioprothésisteL’audioprothésiste, un professionnel clé de la filière auditiveL’audioprothésiste, un professionnel clé de la filière auditive

ISource : https://www.snitem.fr/le-dispositif-medical-dm/dm-et-specialites-medicales/audiologie/
2Source : https://www.igas.gouv.fr/IMG/pdf/2021-046r-rapport.pdf